Frayeurs - Lucio Fulci

Publié le par Gwendal

Le titre original italien résume carrément le scénario : "Peur dans la cité des morts vivants". C'est l'histoire d'un prêtre qui s'est pendu, ce qui va ouvrir les portes de l'enfer. Heureusement, un journaliste libère une médium alors qu'elle allait être enterrée vivante. Arriveront-ils à temps (c'est-à-dire, la nuit d'Halloween) ? Pendant que les morts vivants sont déjà occupés à semer la panique dans cette bonne ville de Duwnich (clin d'oeil à Lovecraft), bâtie sur l'ancienne Salem. On frémit devant un scénario aussi audacieux, d'autant que le montage (avec les pieds) le met particulièrement en valeur. Les trucages ont dû être faits par le monteur également, et les maquillages ne sont pas plus réussis ; Fulci fait comme il peut pour placer un ensemble de figures obligées : éviscération, perceuse dans le crâne, pluie de vers, das cadavres représentant à peu près tous les stades de décomposition possibles, des rats (aux petits yeux bien rouges), on en passe et des pires. Certes il y a une idée directrice derrière tout ça : celle que les personnages meurent en grande partie lorsqu'ils cédent à leur propre peur - mais si mal exploitée, Fulci préférant céder au gore facile, qu'on finit (presque) par prendre en pitié ce pauvre film. Plutôt amateur de l'horreur à l'américaine, et séduit par les films hyper-stylisés de Dario Argento, je m'attendais tout de même à bien meilleur cru...

Publié dans Films

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