Absolute Green Lantern Rebirth

Publié le par Gwendal

La série des Absolute représente la Rolls des éditions BD ; après le Absolute Justice et en attendant les sorties de l'automne, j'ai heureusement celui-ci à me mettre sous la dent. L'impression au déballage est toujours la même : le livre qui se pèse en kilos, l'odeur de l'encre, la couverture épaisse, les couleurs qui brillent... et dieu sait qu'elles brillent ici, pour illustrer l'éternel combat entre le vert, couleur de la force de volonté, et le jaune, couleur du renoncement et de la peur.  Elles brillent même un peu trop, pour tout dire : question de goûts, mais je n'aime pas mes superhéros trop fluos. C'est aussi qu'il faut se mettre à la place de Geoff Johns, qui se colle au scénario : avec son anneau de pouvoir quasi infini et illimité, le Green Lantern est un héros difficilement maniable, qui de plus a souffert dès ses premières incarnations d'un côté encore plus ridicule que les autres héros de l'époque - et pourtant il y avait de la concurrence - Sinestro par exemple, en plus d'être affublé d'un nom ridicule, a aussi une tête gentiment démesurée...

Du coup, Johns s'en tire avec mention honorable, son relancement du personnage ne se compare pas à ce que Frank Miller avait accompli pour Batman, mais se lit avec plaisir. Et c'est l'autre histoire, très courte et plumée par un Alex Ross en mode mineur, qui remonte le niveau.

Publié dans Livres

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